La canicule fait chuter le poids de 1000 grains du blé.
Durant la phase du stade grain laiteux au grain pâteux le blé se trouve dans le palier hydrique, phase de teneur en eau du grain, stable, c’est la période durant laquelle la plante est la plus sensible au stress hydrique et thermique.
Si dans certaines zones, la profondeur du sol permet encore d’offrir à la plante de la réserve en eau, concernant le stress thermique, toutes les parcelles de blés y sont confrontées, terres profondes ou pas. (Image 1)
Le palier hydrique se situe entre les stades 70 et 85 sur l’échelle de Zadoks, il commence 430 degrés jours après l’épiaison et se termine 750 degrés jours après l’épiaison, autant dire qu’avec les températures actuelles, cela va aller très vite, à 25 °C de moyenne quotidienne, la durée du palier hydrique est de 12 jours, beaucoup trop rapide et stressant pour la plante. (Image 2)
La carte de répartition des stades zadoks sur la France, en utilisant des données météo actualisées au 20 juin. La fin de cycle se termine sur les chapeaux de roues. (Image 3)
Pour les zones au delà du stade pâteux, (Zadoks 85) le mal est fait et ne sera pas plus grave, pour les autres, entre laiteux et pâteux, (Zadoks 75 et 85), les températures supérieures à 25°C sont échaudantes (Carte ci dessus) et impactent le PMG à raison de 0.75 g par jour en moyenne. (Image 4)
Le climat est en cours d’évolution, vers des séquences échaudantes plus fréquentes? Les scientifiques donnent des réponses diverses, notre salut viendra sans doute de l’adaptation génétique des blés au stress thermique par le travail de sélection des obtenteurs de variétés.
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